Wednesday, June 24, 2015

Jacques Denis Review of Miami Untitled: “Une histoire d’amour sous l’ensoleillé pays du vice, rêves brisés et exils obstinés”.



Alfredo Triff (Photo: Luis Soler)
Alfredo Triff's Miami Untitled (DadaMiami)
“Une histoire d’amour sous l’ensoleillé pays du vice, rêves brisés et exils obstinés”. 
Le violoniste que l’on découvrit aux côté de Kip Hanrahan, au siècle dernier, continue d’être obsédé par Miami. Natif de La Havane, émigré new-yorkais, il y a posé ses valises pour enseigner les mathématiques et la philosophie. Depuis, la cité pas franchement angélique hante sa musique, de douces dérives où les névroses de cet adepte de dada affleurent entre les lignes. Cordes de violon brisées, flûte enfumée, chants inquiets, trompette abîmée, piano désossé, l’esthète dépouille tous les clichés surannés du latin jazz sur ce disque dédié à la mémoire du conguero Daniel Ponce.